REVIVE IT FROM THE START (préambule)

Some blogs survive…

Les mystères, les aléas de l’informatique, avaient déjà eu raison des deux moutures précédentes de ce weblog, disparues sans crier gare avec pertes et fracas… Après plus d’un an et demi de sommeil, il était temps de réveiller enfin cette plume endormie, ce carnet extime à publications aléatoires, témoin chahuté d’une vie d’artiste-musicien.

Cela s’appelait Living with a songwriter donc : des comptes-rendus sans fard de sessions studio, des live-reports de concerts vus ou donnés, des chroniques-miroirs, quelques prises de position aussi… Et puis _comme si une main céleste avait décidé de condamner l’auteur impudent à une bonne cure de mutisme, un beau matin : plus rien. Deux années de blogging évaporées dans les méandres d’un impitoyable serveur occulte.

J’ai fini par renoncer à vouloir sauver cette tranche de vie et de vif, faute de retrouver sa trace.  Parfois on a simplement des données plus essentielles à sauvegarder, bien plus vitales. Et ce Jullian Angel’s weblog a précisément disparu au moment où cet exutoire de littérature introspective aurait assumé comme jamais peut-être sa fonction cathartique. Mais je n’en suis plus à une facétie du destin près.

Pourquoi alors ne pas avoir prolongé ce blog, en utilisant directement une page promotionnelle telle que Myspace ou Facebook, par exemple ? Les « réseaux sociaux » et autres espaces internet personnels à vocation publique, me font la même impression comparative qu’entre un simple sms et une vraie lettre. C’est toute la marge entre un moyen de communication rapide, mais limité, et un réel domaine d’expression libre, vaste et non-communautaire.

Cette page n’a donc pas pour vocation première de faire découvrir ma musique à l’internaute flâneur, ni de la promouvoir à tout prix ;  il y a d’autres sites pour ça (voir liens), plus adaptés, mieux documentés.  On pourra très bien n’avoir jamais entendu parler du chanteur Jullian Angel et trouver ici, je l’espère, matière à réflexion, évocation, émotions, ou à un simple divertissement de l’esprit. Les régles ne sont pas écrites, les contours à peine visibles ; et je garantis plus volontiers l’authenticité des sentiments ou des opinions, que celle des faits, des noms et des paysages.

On ne demande jamais ses papiers à un songwriter, un écrivain, un poète… Seulement ses écrits.  Nous y voilà donc, fin du préambule.

« The gold of your eyes that takes me over, has led me right home again… »